Culture numérique, culture du numérique, numérique en culture,…

Ceux qui me connaissent savent que je me suis attaché à défendre depuis quelques années le droit d’accès à une « culture numérique de base » pour tous (cf. Pass numérique rhonalpin)

Pour rendre cette approche un peu plus intelligible (et « dégeeker » un peu le truc) dans ma nouvelle professionnelle,  je fais  souvent référence aujourd’hui à « une culture générale numérique ».
Je vous concède que ce n’est pas satisfaisant et surement un peu simpliste face à la complexité de ce champ des compétences et des savoirs liés au numérique.

Vous n’imaginez donc pas ma satisfaction lorsque cet article, «  le numérique en culture« de Richard-Emmanuel Eastes, est tombé dans l’escarcelle de mon flux de veille…
En effet l’auteur réinterroge cette notion de « culture numérique », omniprésente aujourd’hui dans les discours, en considérant « qu’il est des évidences qui, parce que trop évidentes, finissent par nous empêchent de penser« .

Il (re)défini entre autres une typologie de 4 formes de culture liée au numérique :

1. La première forme relève d’une culture technique de la conception informatique. Pour la développer, il s’agit d’apprendre pour le numérique…
2. La seconde est une culture générale d’utilisation des outils disponibles, qui s’acquiert en apprenant par le numérique . Elle fait référence à la digital literacy du monde anglo-saxon…
3. La troisième forme peut être définie comme une culture du numérique, ou autour du numérique. Il s’agit ici d’apprendre à l’heure du numérique, et les savoirs correspondants sont essentiellement des méta-savoirs…
4. La quatrième et dernière forme de culture numérique peut être qualifiée de « numérique en culture ». Il s’agit ici d’apprendre à vivre avec le numérique, considérée comme une donnée quasi naturelle de notre environnement…

Une approche qui a le mérite, me semble-t-il, de proposer une entrée assez « Ã©clairante » dans le champs très fournis des référentiels de compétences. Mais là, c’est une autre histoire….

Lire l’article complet sur Siècle digital.fr